4 février 2010
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21:48
Quel a été votre parcours personnel et dans quel contexte vous êtes vous installée en Grande Bretagne ?
Je suis venue à Londres dans les années 80 grâce à mon mariage. Ensuite j’ai décidé de faire des études afin de pouvoir créer ma propre entreprise. J’ai étudié le « business management » ainsi que la finance à la City, ce qui m’a permis de travailler dans une compagnie d’assurance. Ces études m’ont apporté de précieuses connaissances qui m’ont aidé par la suite à financer mon entreprise. A l’époque de la Perestroïka, j’ai accompagné des hommes d’affaires anglais pendant leurs voyages à Moscou. J’ai ensuite séjourné en Afrique de l’Ouest, notamment en Nigeria.
C’est d’ailleurs dans ce pays que s’est déroulé ma première exposition. J’ai rencontré par hasard un peintre russe qui m’a confié l’organisation de son expo. J’avais des doutes au début, car j’aimais l’art, mais je n’avais pas d’expérience quant à l’organisation d’événements… Cependant, mon partenaire d’affaires de l’époque m’a soutenu et l’exposition a eu lieu au Centre culturel de l’Union Soviétique.
En 1993 j’ai fait ma première exposition à Londres. Il s’agissait d’un peintre ukrainien Olexandre Klemenchouk. J’ai appris le métier au fil des jours, les peintres eux-mêmes m’ont beaucoup aidé.
Quelles raisons vous ont motivé à créer Danusha Fine Art ?
Je m’occupais de plusieurs projets, notamment pour ce qui concerne les entreprises off-shore, et parallèlement j’ai commencé à organiser des expositions ; cette activité m’a enthousiasmé c’est pour l’exercer à plein temps que j’ai créé Danusha Fine Arts.
A votre avis, quels artistes ukrainiens attirent le plus un collectionneur occidental ?
Les acheteurs sont pour l’essentiel anglais, français, américains ou canadiens. Mes clients s’intéressent aux artistes Sots-Réalistes (réalistes-socialistes), école qui existait du temps de l’Urss mais dont le style n’inspire plus personne aujourd’hui. Si j’avais su cela, je n’aurai pas vendu les oeuvres que je possédais ! A l’époque soviétique ces tableaux ne coûtaient presque rien, mais aujourd’hui ils ont acquis de la valeur.
Les oeuvres industrielles de Grygoriy Shyshko (1923-1994) dont je dispose, sont les plus demandées actuellement. La galerie parisienne Vendôme les a sélectionnées pour les exposer au côtés d’autres tableaux des différents peintres. Je travaille également avec Panas Tytenko (né en 1963), qui appartient à l’école de Tetiana Holembievska (née en 1936).
Eprouvez-vous les conséquences de la crise ?
Oui, énormément ! Les sponsors qui soutenaient les expositions (Art Fairs) n’ont plus d’argent aujourd’hui. L’année dernière a été particulièrement difficile. Un grand nombre d’événements ont été annulés. L’art contemporain a été le plus touché, en revanche les prix des œuvres classiques n’ont pas baissé. Cette année nous verrons comment la situation évoluera…
Quelles expositions avez vous prévues pour l'année 2010 ?
Je vais participer en février au « 20-21 International Art Fair au Royal College of Art à Londres » pour y présenter les tableaux de Panas Tytenko et de plusieurs membres de sa famille.
S’agissant de la prochaine exposition « GRYGORIY SHYSHKO », elle se déroulera à Paris, galerie Vendôme, du 29 mars au 24 avril 2010. Cette galerie a déjà présenté par le passé des œuvres réalisées par des artistes ukrainiens. Il est assez difficile de trouver des galeries telles que celle-ci. C’est pourquoi, habituellement, j’organise des expositions dans les musées.
Propos recueillis par Olena Codet
Je suis venue à Londres dans les années 80 grâce à mon mariage. Ensuite j’ai décidé de faire des études afin de pouvoir créer ma propre entreprise. J’ai étudié le « business management » ainsi que la finance à la City, ce qui m’a permis de travailler dans une compagnie d’assurance. Ces études m’ont apporté de précieuses connaissances qui m’ont aidé par la suite à financer mon entreprise. A l’époque de la Perestroïka, j’ai accompagné des hommes d’affaires anglais pendant leurs voyages à Moscou. J’ai ensuite séjourné en Afrique de l’Ouest, notamment en Nigeria.
C’est d’ailleurs dans ce pays que s’est déroulé ma première exposition. J’ai rencontré par hasard un peintre russe qui m’a confié l’organisation de son expo. J’avais des doutes au début, car j’aimais l’art, mais je n’avais pas d’expérience quant à l’organisation d’événements… Cependant, mon partenaire d’affaires de l’époque m’a soutenu et l’exposition a eu lieu au Centre culturel de l’Union Soviétique.
En 1993 j’ai fait ma première exposition à Londres. Il s’agissait d’un peintre ukrainien Olexandre Klemenchouk. J’ai appris le métier au fil des jours, les peintres eux-mêmes m’ont beaucoup aidé.
Quelles raisons vous ont motivé à créer Danusha Fine Art ?
Je m’occupais de plusieurs projets, notamment pour ce qui concerne les entreprises off-shore, et parallèlement j’ai commencé à organiser des expositions ; cette activité m’a enthousiasmé c’est pour l’exercer à plein temps que j’ai créé Danusha Fine Arts.
A votre avis, quels artistes ukrainiens attirent le plus un collectionneur occidental ?
Les acheteurs sont pour l’essentiel anglais, français, américains ou canadiens. Mes clients s’intéressent aux artistes Sots-Réalistes (réalistes-socialistes), école qui existait du temps de l’Urss mais dont le style n’inspire plus personne aujourd’hui. Si j’avais su cela, je n’aurai pas vendu les oeuvres que je possédais ! A l’époque soviétique ces tableaux ne coûtaient presque rien, mais aujourd’hui ils ont acquis de la valeur.
Les oeuvres industrielles de Grygoriy Shyshko (1923-1994) dont je dispose, sont les plus demandées actuellement. La galerie parisienne Vendôme les a sélectionnées pour les exposer au côtés d’autres tableaux des différents peintres. Je travaille également avec Panas Tytenko (né en 1963), qui appartient à l’école de Tetiana Holembievska (née en 1936).
Eprouvez-vous les conséquences de la crise ?
Oui, énormément ! Les sponsors qui soutenaient les expositions (Art Fairs) n’ont plus d’argent aujourd’hui. L’année dernière a été particulièrement difficile. Un grand nombre d’événements ont été annulés. L’art contemporain a été le plus touché, en revanche les prix des œuvres classiques n’ont pas baissé. Cette année nous verrons comment la situation évoluera…
Quelles expositions avez vous prévues pour l'année 2010 ?
Je vais participer en février au « 20-21 International Art Fair au Royal College of Art à Londres » pour y présenter les tableaux de Panas Tytenko et de plusieurs membres de sa famille.
S’agissant de la prochaine exposition « GRYGORIY SHYSHKO », elle se déroulera à Paris, galerie Vendôme, du 29 mars au 24 avril 2010. Cette galerie a déjà présenté par le passé des œuvres réalisées par des artistes ukrainiens. Il est assez difficile de trouver des galeries telles que celle-ci. C’est pourquoi, habituellement, j’organise des expositions dans les musées.
Propos recueillis par Olena Codet
La prochaine exposition « GRYGORIY SHYSHKO » aura lieu dans la Galérie Vendôme, 12 rue de la Paix, Paris 2ème, du 29 mars au 24 avril 2010.
DANUSHA FINE ARTS, 30 Warrington Crescent, London W9 1EL
Tél. +44 2 07 286 48 32
DANUSHA FINE ARTS, 30 Warrington Crescent, London W9 1EL
Tél. +44 2 07 286 48 32