Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 20:45
college-des-bernardins-.jpgIntervenants
Antoine Arjakovsky Co-directeur du département Société, Liberté, Paix
Iryna Dmytrychyn Maître de conférences à l’INALCO
Roman Serbyn Historien spécialiste de l’Ukraine, professeur émérite à l’Université du Québec à Montréal

Au cœur même de l’Europe, en 1932-1933, l’Ukraine, le grenier à blé de l’Union soviétique, subit de la part du régime communiste de Staline une terrible famine le Holodomor dirigée contre le peuple ukrainien.

En affamant la population par la confiscation du dernier grain de semence, le régime soviétique a conduit à la mort des millions d’individus provoquant ainsi un véritable génocide.

Faire connaître le Holodomor et obtenir sa reconnaissance internationale, c’est rendre hommage aux victimes mais aussi contribuer à condamner les crimes du régime soviétique et à restaurer la justice historique.

Cette soirée s’inscrit dans le cadre du colloque de l’INALCO sur le Holodomor du 28 au 30 novembre 2013.

 

jeudi 28 nov. 2013 20h - 22h

Gratuit pour les moins de 26 ans dans la limite des places disponibles.

Petit auditorium Collège des Bernardins Tarif plein : 5 € / Tarif réduit : 3 €

 

Pour s'inscrite

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 08:30

 

Ukraine accord d'association

crcuf

 

 

Paris,  22 novembre 2013

 

 

 

 

Communiqué de presse

 

 


Le gouvernement ukrainien a fait le choix inique de s'orienter vers un partenariat avec la Russie plutôt qu'avec l'Europe.

L’Ukraine, pays européen de 46 millions d’habitants, malgré une parenthèse forcée de plus de 70 ans, a toujours appartenu à la famille européenne.

Aujourd'hui, d'est en ouest, du nord au sud, dans les rues de toutes les villes d'Ukraine, le peuple ukrainien se mobilise pour exprimer clairement ses aspirations européennes.

La pseudo-proposition du gouvernement ukrainien d'un dialogue tripartite est une option dépourvue de toute crédibilité.

C'est pour ces raisons que les Ukrainiens de France se retrouveront ce dimanche 24/11 de 11:30 à 13:00 place des droits de l'homme à Paris en soutien au peuple ukrainien dans sa volonté de retrouver toute sa place en Europe.

Le peuple ukrainien ne capitulera pas. Vilnius ne sera pas un deuxième Yalta.

 

 

 

co-signé par les associations ukrainiennes et franco-ukrainiennes solidaires

 

 

 

 

 

Contact presse : Nathalie Pasternak 06 83 32 62 93 / Alla Lazareva 06 07 65 91 41

Voir également 


Partager cet article
Repost0
17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 19:04

Dynamo-Kiev-France.jpgRémy Garrel est l'âme du projet Dynamo Kiev Francophone, qui anime des réseaux sociaux pour des fans francophones du Dynamo Kiev (Twitter: FCDKfrance). Spécialiste du foot ukrainien, il a répondu à quelques questions que Perspectives Ukrainiennes lui ont posées entre les deux matchs France-Ukraine du barrage qualificatif pour la Coupe du monde 2014.


- Que pensez-vous du match du 15/11 ?

L'Ukraine a fait ce qu'elle savait faire, le plan de Fomenko a marché à la perfection. Les ukrainiens ne se sont pas livrés durant les 45 premières minutes afin de jauger l'équipe de France et de ne pas encaisser de but très tôt. Ne pas se livrer ne veut pas dire ne rien faire et attendre, les « jaune et bleu » ont imposé d'entrée un jeu physique. Un jeu auquel les français ne s’attendaient pas.

 

En seconde période, l'Ukraine est rentrée sur le terrain pour gagner le match. Yarmolenko et Konoplyanka ont accéléré et posaient beaucoup de problèmes à la défense française. Roman Zozulya va finalement ouvrir le score sur une action collective très bien construite. Ce but symbolise à lui seul le match entier. La maitrise technique et collective des ukrainiens, et pour finir, Zozulya qui bat totalement Samir Nasri dans l'engagement physique pour marquer ce but. Pendant ce temps-là, la prise à deux sur Franck Ribery fonctionne toujours.

 

Rien à redire sur le second but, la faute de Koscielny est aussi inutile qu'indiscutable. Yarmolenko s'occupera de la punition. La suite on la connait, Koscielny va craquer (comme un week end sur deux lorsqu'il joue avec Arsenal). Le travail de sape d'Edmar va payer et le piège va se refermer. A 10 contre 11 les bleus vont passer tout prés de la correction sur une contre-attaque mal négociée par les ukrainiens en fin de match.

 

Kucher sera finalement exclu pour équilibrer les comptes. La victoire est totale pour l'Ukraine, sur le plan tactique mais surtout sur l'engagement. Les choix de Didier Deschamps sont je pense discutables, mais ça c'est encore une autre histoire.

 

equipe-ukrainienne-soutenue.jpg- Peu de Français soutenaient l'équipe nationale, qu'en était-il pour le soutien en Ukraine de l'équipe ukrainienne ?

Contrairement à la France, l'équipe d'Ukraine est en pleine ascension depuis près d'un an et n'a rien à se faire pardonner. Le public ukrainien répond présent à chaque match et l'engouement est très grand autour de cette équipe. Les retours que j'ai eu de Kiev sont très encourageants, bien qu'avant la rencontre beaucoup pensaient la France supérieure à l'Ukraine. D'autant que les « jaune et bleu » n'avaient jamais battu la France. Je pense que les fans ukrainiens ont un sentiment de revanche pour l'Euro-2012 où la France avait battu l'Ukraine et où l'arbitrage (Ukraine-Angleterre) avait privé cette équipe de la qualification, au profit des français bien sûr.

 

- Parlez-nous de l'équipe ukrainienne, en quoi est-elle différente de celle de l'époque de Chevtchenko?

La génération actuelle est bien meilleure. Aujourd'hui des clubs comme Dnipropetrovsk ou le Metalist Kharkiv apparaissent régulièrement en Coupe d'Europe, ce qui permet à ces joueurs d'acquérir une certaine expérience du très haut niveau. Seul Tymochuk n'évolue pas dans le championnat ukrainien, ce qui prouve la qualité grandissante de ces équipes ukrainiennes.

 

Shevchenko a longtemps été trop seul dans cette équipe, aujourd'hui des joueurs comme Yarmolenko ou Konoplyanka ont parfaitement pris conscience de leur mission. Mykhaylo Fomenko a révolutionné le jeu de l'équipe nationale, les joueurs prennent du plaisir à jouer ensemble et ça se retrouve dans les résultats.

 

Pour moi, les clés de la réussite de cette équipe sont la tactique mise en place par le coach Fomenko et le travail réalisé par les clubs qui préparent parfaitement ces joueurs aux rencontres de haut-niveau, même les plus jeunes.

 

- Quel a été le rôle de l'entraineur des Ukrainiens?

Le coach ukrainien ne cesse d'insister sur l'aspect physique du jeu, une composante qui a payé vendredi soir face à la France. Là où certains entraineurs tentent de créer une identité de jeu propre à leur sélection, Fomenko a su mettre ses joueurs dans les mêmes conditions de jeu qu'ils peuvent avoir dans leur club. Andriy Yarmolenko fait avec l'Ukraine ce qu'il fait chaque semaine avec le Dynamo Kiev, et c'est pareil pour les autres.

 

La principale menace vient des ailes avec une recette très simple mais qui fonctionne. Un gaucher à droite et un droitier à gauche. Konoplyanka et Yarmolenko dribblent, repiquent à l'intérieur et frappent. Simple et efficace.

 

- Les supporteurs d'Ukraine sont-ils organisés? Récemment ils ont été condamnés par la FIFA - expliquez-nous ce qui s'est passé?

Les supporters ukrainiens sont très bien organisés dans leurs stades, voire dans certaines villes organisés à la manière des sections ultra dans les clubs. Chose que nous ne savons pas faire en France.

 

Depuis quelques mois la FIFA est en guerre contre les supporters ukrainiens. L'affaire a commencé à la suite du match Ukraine-Saint-Marin à Lviv. Des émissaires sur place de la société anglaise FARE (Football Against Racism in Europe) ont envoyé un rapport à la FIFA pour dénoncer une incitation au racisme. Certains supporters de l'Arena Lviv portaient ce jour-là des maillots de leur club floqués du numéro 88. Numéro qui peut faire référence à la 8ème lettre de l'alphabet, le H. HH pour Heil Hitler. Si je ne me trompe pas, le stade de Lviv est désormais suspendu de tout match international pour les 5 prochaines années.

 

La FIFA va ensuite s'en prendre à un symbole ukrainien qui est cher aux habitants de Lviv, le drapeau rouge et noir de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne. Un homme est au cœur de ce mouvement patriotique, Stepan Bandera. Véritable héros dans certaines régions d'Ukraine, Bandera restera un homme controversé, accusé d'avoir un temps collaboré avec l'Allemagne nazie. C'est la raison pour laquelle la FIFA se bat pour faire interdire dans les stades ces drapeaux-là (mais pour l’heure la Fédération ukrainienne le refuse).

 

Propos recueillis par Olga Gerasymenko

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 10:07

http://www.sho.kiev.ua/sites/default/files/imagecache/article_main_thumb_486x313/3shala1.jpgCet été, Sorj Chalandon a été invité en Ukraine à l'occasion de la sortie de son roman "Retour à Killybegs", traduit en ukrainien. Perspectives Ukrainiennes présente des extraits de son interview réalisée par Iryna Slavisnka et Oleg Chynkarenko pour le magazine CHO.


- La préface du roman évoque des parallèles entre les destins irlandais et ukrainiens . De quel ordre sont les ressemblances entre ces deux nations ?


Je ne fais aucun parallèle historique. Quand j'ai appris que le livre serait traduit en ukrainien,  je voulais savoir s'il y avait un socle commun, s'il y avait des choses communes à ces deux pays. Je trouve que la bataille de la langue, le combat pour la nation et la famine entretenue sont trois choses qui sont extrêmement rares dans les pays européens. Je ne savais pas que des parallèles historiques pouvaient exister. J'avais entendu parler de la famine en Ukraine. Mais j'ai trouvé intéressant  de dire aussi que ce livre n'est pas traduit en ukrainien pour rien. 


- Qui vous a parlé de la famine ?
Dans les années 1970, j'avais lu (pour la première fois), mais c’est très lointain, un texte sur la famine en Ukraine. Et je pensais à l'Irlande en le lisant. Donc, je connaissais la famine parce que je me suis intéressé non pas à toutes les famines mais aux famines entretenues, voulues, aux famines officielles ou aux famines qu’on laisse se développer pour écraser un peuple, pour l’annihiler. Cela m’avait intéressé quand j’ai travaillé sur l’Irlande, quand j’ai appris et quand j’ai étudié la famine en Ukraine. Mais je ne fais pas de parallèles historiques, il n’y en a pas.


L’Irlande a perdu sa bataille, mais ce n’est pas le cas de l’Ukraine. Pourquoi, à votre avis, est-ce important de préserver sa langue nationale ?

Une langue c’est fondamental. Je pense que la langue c’est l’épiderme d’une Nation. Le problème c’est que les Britanniques l’ont interdite de façon tellement violente, tellement brutale que les Irlandais à un moment ont fini par céder. Ils l’ont perdue, ils parlent l’anglais. Mais en même temps, la première langue que l’on apprend à l’école c’est l’irlandais. La messe par exemple est en irlandais. A la télévision, à la radio, il y a des émissions en irlandais. Cependant parler l’irlandais c’est un effort plus qu’une volonté. Mais le mouvement républicain irlandais fait en sorte que les Irlandais reconquièrent leur langue. Il faut noter qu’il n’y a plus que quelques petits coins d’Irlande comme Gaeltacht où l’on refuse de parler l’anglais. En même temps une vieille irlandaise m’a dit un jour « l’anglais pour moi c’est une prise de guerre ».


Est-ce que pour vous c’était important d’être traduit en Ukraine ? L’Ukraine n’est pourtant pas un marché important pour ce livre.
Je ne préoccupe pas de cette considération économique. Ce qui est important pour moi, c’est mon attachement à  l’Irlande, à son peuple, à son courage, à sa lutte.

Vous pouvez lire l’interview en son intégralité en ukrainien sur le site du magazine CHO ( ici )

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 09:53

benedictebanet.jpgAprès des études de gestion, de cinéma et de sociologie, Bénédicte Banet commence sa carrière journalistique à l'international en suivant la dislocation de l'URSS au début des années 90. En France, elle se spécialise dans les conflits sociaux et devient la première femme Journaliste Reporter Images à couvrir le Paris-Dakar. Free-lance, elle travaille comme Journaliste Reporter d’Image pour France Télévision, la RTS, la RTBF et les agences de presse CAPA et 17 JUIN Media… En 1998, elle crée la société de production InSitu pour assurer les tournages news et magazines des chaînes étrangères ainsi que la réalisation de films d'entreprise. Depuis 20 ans, Bénédicte assure également la formation des reporters au CFPJ Paris. Passionnée par le documentaire, elle réalise et produit des projets "coup de cœur" tel que Plumes en exil (ARTE) et Vanuatu, le peuple de feu (Canal+, National Geographic), Prix spécial du Jury au festival ethnographique Ekoptofilm de Bratislava.


En 2013, elle a finalisé son film « Holodomor, le génocide oublié ». Il sera projeté à Paris au cinéma Action Christine le 23 novembre 2013 à 10h.

- Quelle place ce documentaire occupe-t-il dans votre carrière ?


 Ce film est pour moi un défi. Le premier défi était d’amener le projet de documentaire à son aboutissement, cette étape est atteinte pour la commémoration du 80ème anniversaire du Holodomor. Le deuxième défi est celui de la diffusion en télévision ou en salle pour toucher le maximum de personnes.


Ce film est dédié à tous les survivants que j’ai rencontrés. Ils m’ont touchée par leur émotion, leur souffrance mais aussi leur combativité et leur dignité.


 - Votre démarche est-elle d'essence historique, mémorielle ou sociologique ?


J’ai voulu traiter ce film au-delà d'un film historique,  comme un film de société.  Archives historiques, analyses de spécialistes s’intercalent avec le ressenti des ukrainiens d’aujourd’hui, leur vie au quotidien. Car la survie pour tout ukrainien de la ville ou de la campagne qui ne soit pas liée à l’économie mafieuse, dépend des produits de la terre, tout comme dans les années 30.


Ce film est pour moi un devoir de mémoire. La réalité du monde géopolitique aujourd’hui (comme par exemple en Somalie, en Syrie) montre que l’utilisation de la famine comme outil politique et arme de guerre est malheureusement toujours d’actualité.


En tant que citoyen d’un pays démocratique on ne peut rester endormi dans notre confort et laisser le monde se déchirer. Nous sommes tous concernés par l’histoire des autres. Le totalitarisme, quelle que soit la forme qu’il prend, doit être combattu.

benedicte-banet-holo.jpg
- Que vous inspirent les crispations qui surgissent dès que se pose la question de la reconnaissance du Holodomor comme génocide ?


Au niveau politique, si les pays européens restent indifférents à cette période de l’histoire, on peut légitimement s’interroger sur l’influence des intérêts économiques dans les relations entre l’Europe et la Russie, en autre le gaz et le marché potentiel que représente la Russie. L’Europe ne veut pas « contrarier son ami russe » !


Edouard Herriot, lors de sa visite en 1932, a déjà eu cette attitude. Les intérêts économiques et politiques lui ont fermé les yeux, d’autant plus que Staline déjà devenu maître dans l’art de la manipulation, avait su mettre en scène une Ukraine heureuse et en pleine expansion économique.


Staline avait peur de perdre l’Ukraine comme il l’avait écrit à Kaganovitch dans sa lettre d’août 1932. Aujourd’hui, Poutine suit une politique internationale qui s’inspire de celle du régime soviétique quant à la mainmise qu’il veut continuer à avoir sur les anciennes républiques de l’URSS.


Pour lui, l’Ukraine représente un autre enjeu : un débouché sur la mer Noire.


Le peuple ukrainien dont lahttp://a142.idata.over-blog.com/596x842/2/03/17/22/Documents/affiche_film_holodomor_web.jpg culture a été brisée par le Holodomor et par la période de terreur des années trente a profondément été blessé dans son âme. Le refus aujourd’hui  de le reconnaître comme un génocide par de nombreux pays, dont la France, est une seconde souffrance.


Ces souffrances se perpétuent de génération en génération consciemment ou inconsciemment.


J’espère que ce film pourra contribuer à une reconnaissance du Holodomor comme génocide.
 

Propos recueillis par Frédéric du Hauvel

 


Le film « Holodomor, le génocide oublié » sera projeté


A Paris : au cinéma Action Christine le 23 novembre à 10h suivi d’un débat avec l’historien Etienne Thévenin.
 

 

A Angers le 1er décembre.


Le film est disponible pour toute personne désirant organiser une projection publique. Le DVD sera en vente dans les prochaines semaines.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 09:33

Le bulletin de Novembre 2013 de Perspectives Ukrainiennes est disponible sur la page Archive des bulletins de Perspectives Ukrainiennes ou en cliquant ici

 
Au sommaire:

p. 1 : Editorial

p. 2-5 : 3 questions à Bénédicte Banet réalisatrice du  film « Holodomor, le génocide oublié »

p. 6 : Entretien avec Sorj Chalandon, auteur du livre « Retour à Killybegs »

p. 7 : Programme des commémorations du 80e anniversaire du Holodomor

p. 8-10 : Colloque International à l’INALCO :  La Grande Famine en Ukraine - Holomodor :  Connaissance et Reconnaissance

p. 11-13 : Agenda culturel

p. 14 : Actualité du livre.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 08:58

Dans le cadre des Commemorations de Holodomor, la grande famine artificiele 1932-1933, un colloque est organisé à l'INALCO les 29 et 30 novembres 2013. Pour voir son programme cliquez ici

 

Nous vous invitons également à la projection du film "The Living" de Serhiy Boukovsky :

 

affiche-cinema-ukraine-30-11-2013.jpg

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 15:25

affiche film holodomor web

 

HOLODOMOR un génocide oublié
Omerta sur 6 millions de morts !
Les derniers survivants témoignent


« Holodomor, le génocide oublié », un film de Bénédicte BANET


PROJECTION DEBAT


Le 23 novembre à 10 heures


au Cinéma ACTION CHRISTINE
4 rue Christine 75006 PARIS


Avec la participation d'Etienne THEVENIN
Maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Lorraine

 


Cette projection s'inscrit dans le cadre de la commémoration du 80ème anniversaire du Holodomor


Dans les années 1932-1933, l’État soviétique dirigé par Staline organise une famine artificielle en Ukraine : le Holodomor, l’extermination par la faim. Dans l’indifférence du monde entier, 6 millions de victimes y trouvent la mort.
À travers les récits de survivants et les interviews de personnalités françaises et ukrainiennes (historiens, philosophes, hommes politiques…), « Holodomor, le génocide oublié » témoigne des moyens mis en place par l’Etat soviétique pour affamer volontairement des familles paysannes entières, et des raisons de Staline pour briser l’esprit d’indépendance ukrainien. Il démontre en quoi cette famine a été un véritable génocide.


Lorsqu'en 2010 Bénédicte BANET entreprend l'écriture et la réalisation de ce film, elle voulait porter à la connaissance du public ces évènements sur lesquels a plané jusqu'à maintenant une véritable omerta. Et dire avec les survivants qui ont accepté de témoigner "plus jamais ça".


La famine est de nos jours encore utilisée comme arme de guerre, en Syrie et ailleurs dans le monde. Faire aujourd’hui acte de mémoire sur le Holodomor, c’est aussi interroger notre histoire contemporaine.


"Ce film est dédié à tous les survivants que j'ai rencontrés, ils m'ont touchée par leur émotion, leur souffrance, mais aussi par leur combativité et leur dignité" Bénédicte BANET, réalisatrice


Et s’ils trouvaient un pot avec quelque chose de caché Ils le prenaient ou ils le vidaient et toi, tu n’avais qu’à crever tout de suite. Crève ! C’était ainsi… Je me souviens de tout…… Vira KOLOS, du village de Sobolyvka


En face vivait une femme enceinte, elle était sur le point d’accoucher, ma mère est allée l’aider. Ce matin-là ma mère voit à côté du poêle un sac de déchets et un chaudron sur le feu. La femme y avait mis son enfant et l’avait cuit. Elle dit à ma mère qu’il n’est plus là et qu’elle l’a mangé… Je connais ce fait. Une grand-mère de Tarhan


Si on considère le tout : les morts de faim et les morts de répressions politiques on aboutit à la définition du génocide. Yevguene Zakharov, historien, juriste, co-président du groupe de défense des droits de l’homme de Kharkiv.

 

InSitu production
Contact : Gilles PAYEN
TEL : 06 15 44 71 25
contact@insitu-production.fr
www.insitu-production.fr


HGIR
Holodomor, groupe
d’information et de recherches
Contact : Janette LE MOGNE
TEL : 06 10 22 22 88
jlemogne at gmail.com.fr

 


Bénédicte BANET, auteur-réalisatrice
benedictebanet at gmail.com
facebook.com/holodomorbenedictebanet
extraits du film

 

Cliquez ici pour accèder au communiqué de presse en pdf

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:25

Dans le cadre des commemorations de Holodomor, la grande famine artificiele 1932-1933, le Club littéraire ukrainien propose une rencontre avec historien Stanislav Koultchytsky et la directrice de sa maison d'édition Yulia Oliinyk.

 

20131201.jpg

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:03

20131121-copie-1

20131122.jpg

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Perspectives Ukrainiennes
  • : Les actualités et l'histoire ukrainiennes
  • Contact

Recherche