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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 00:23

Ce 8 décembre 2013, une manifestation dans la lignée des Euromaidans a rassemblé un millier de personnes à la place Stravinsky à Paris.

 

Perspectives Ukrainiennes a proposé aux gens sur la place de dire de quoi rêvent-ils, qu'est-ce qui les a poussé de venir manifester et que chacun d'entre eux aimerait voir changer en Ukraine.

 

Voici leurs réponses.

reve031.jpg

"En 2004, j'ai défendu l'Ukraine lors de la Révolution orange en Ukraine. Nous avons pu obtenir le gain de cause. Malheureusement les résultats n'ont pas été à la hauteur de nos espérances.

Maintenant, en 2013, sur Maidan à Paris, je défends de nouveau l'Ukraine;

Je défends les droits de l'Homme, la liberté d'expression, l'Ukraine libre des envahisseurs, de la vermine et des parasites qui se cachent derrière la masque de notre pouvoir.

J'aimerais que cela devienne un moment de renversement de la situation pour l'Ukraine, qu'il apporte, malgré tout, ses fruits.

Il faut que tous les pouvoirs futurs sachent que le peuple ukrainien est résistant et que le pouvoir appartient au peuple!!!

Slobodyan Oleh

Paris 2013"

 

 

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"En esperant que l'Ukraine redevienne une Nation Européenne et libre de choisir seul son destin"

 

reve034b.jpg"Ukraine = Est+ Ouest

Ukraine = UE

Ukraine = démocratie"

 

reve035.jpg"Un seul rêve qui sera réalité: Que l'Ukraine devienne un Etat de Droit!"

 

reve036.jpg"1. Liberer les prisoniers politiques, les gens arrêtés et jetés dans les prisons sans aucun raison valablen dont les étudiants, la future elite d'Ukraine.

2. Punir des coupables de la dispersion sanglante de Maidan"

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 23:58

Ce 8 décembre 2013, une manifestation dans la lignée des Euromaidans a rassemblé un millier de personnes à la place Stravinsky à Paris.

 

Perspectives Ukrainiennes a proposé aux gens sur la place de dire de quoi rêvent-ils, qu'est-ce qui les a poussé de venir manifester et que chacun d'entre eux aimerait voir changer en Ukraine.

 

Voici leurs réponses.

reve025.jpg"Une entière indépendance et automonie. et Bien sûr de la monarchie.

Il nous faut un roi qui va prendre soin du peuple et non de sa poche"

 

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"Le Président et les autorités ne sont pas dignes d'un tel PEUPLE"

 

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"Je m'appelle Iouriy. J'aimerais qu'en Ukraine les salaires soient plus elevés, les routes ont la qualité européenne, qu'on choisisse un nouveau président plus intelligent.

Je souhaiterais que l'éducation soit gratuite et que la corruption baisse"

 

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"Toutes les rassemblements d'aujourd'hui sont solidaire et souhaitent un avenir radieux de notre Etat. Plus précisement: changement le regime politique actuel, des autorités actuels, ouverture vers le monde européen, la soutien de la démocratie et des droites du peuple ukrtainien!!!

Luttons pour l'avenir meilleur!!!

Kateryna Boyda"

 

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"Je suis Liliana. J'habite en France depuis déjà longtemps. Mon cœur saigne pour ma Patrie. J'aimerais voir l'Ukraine enfin démocratique, libre comme tous les pays européens. J'aimerais que les pouvoirs ne persécutent plus pour les opinions, et les propositions, comme c'était le cas lors des répressions staliniennes. Ma mère ne l'a pas pu voir, mais elle aurait été heureuse que son peuple se lève de genoux et regarde droit dans l'avenir libre.

J'aimerais que nos enfants vivent librement et obtiennent l'éducation du niveau européen. Que personne ne puisse plus dire que nos diplômes ne valent rien. [Je suis ici] pour l'avenir de nos enfants, puisque c'est ça un pays libre et démocratique. Vive l'Ukraine!"

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 23:17

Ce 8 décembre 2013, une manifestation dans la lignée des Euromaidans a rassemblé un millier de personnes à la place Stravinsky à Paris.

 

Perspectives Ukrainiennes a proposé aux gens sur la place de dire de quoi rêvent-ils, qu'est-ce qui les a poussé de venir manifester et que chacun d'entre eux aimerait voir changer en Ukraine.

 

Voici leurs réponses.

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"Ivan

J'aimerais qu'en Ukraine, tout premierement, on faisse du rangement au Parquet général et dans d'autres structures de justice, afin de garantir la justice et l'ordre"

 

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"Galyna: J'aimerais changer la mentalité des gens, j'aimerais qu'ils sourient plus souvent et j'aimerais surtout que des gens ont des principes moraux et que ce n'est pas l'argent qui décidait de tout!!!"

 

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« Dominika: J'aimerais juste ressentir du respect envers un simple Ukrainien: dans le transport public, au marché, dans les rues et dans les écoles, et surtout dans les hôpitaux. Que chaque enfant, sans distinction à des enfants riches ou pauvres, puisse se sentir respecté et recevoir de la chaleur à l'école comme à l'hôpital. On y espère beaucoup"

 

reve022.jpg"Liberer l'Ukraine de la corruption dans le pouvoir.

Davydenko Tetyana Vasylivna. Kyiv"

 

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"Liberer les étudiants innocents arretés lors de la dispersion de l'Euromaidan"

 

reve024.jpg

 

"[je suis ici] pour la liberation des étudiants victimes et pour changer le pouvoir"


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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 23:05

Ce 8 décembre 2013, une manifestation dans la lignée des Euromaidans a rassemblé un millier de personnes à la place Stravinsky à Paris.

 

Perspectives Ukrainiennes a proposé aux gens sur la place de dire de quoi rêvent-ils, qu'est-ce qui les a poussé de venir manifester et que chacun d'entre eux aimerait voir changer en Ukraine.

 

Voici leurs réponses.

 

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"8/12/2013 La famille de Brown est pour la liberté en Ukraine.

Le Président Ianoukovich and son gouvernement doit s'en aller et laisse le people Ukrainien d'être maître de son pays.

L'Ukraine doit s'en débarasser de la corruption et de tous les oligarchs.

Ukraine a sa place en Europe!

Famille Brown"

 

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"08/12/2013 changements dans le fiscalité et dans la sphere sociale.

Oksana

la domaine de la santé"

 

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"Volodymyr Poselsky

Il faut construire en Ukraine un véritable Etat de droit, une économie de marché viable où les droits de chaque personne sont respectés"

 

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"08/12/2013 Je rêve que les autorités se soucient de l'Ukraine, de sa culture et de son peuple

Andriy"

 

reve018.jpg

"Je rêve qu'en Ukraine on a enfin commencé à lutter contre la corruption, que les autorités adoptent les lois pour les gens et le classe moyen, et arrêtent de se soucier de son propre enrichissement. Que les lois adoptées stimulent la croissance économique, que les gens comme moi ne soyent plus obligés de quitter leur Patrie à la recherche d'emploi et de la meilleure vie.

Silyanovych Volodymyr

08/12/2013"

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 23:42

Ce 8 décembre 2013, une manifestation dans la lignée des Euromaidans a rassemblé un millier de personnes à la place Stravinsky à Paris.

 

Perspectives Ukrainiennes a proposé aux gens sur la place de dire de quoi rêvent-ils, qu'est-ce qui les a poussé de venir manifester et que chacun d'entre eux aimerait voir changer en Ukraine.

 

Voici leurs réponses.

 

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"On aimerait qu'il ait moins de corruption et plus de liberté d'expression (les médias libres et objectifs)

- il faut renvoyer et juger pour la corruption; Pour cela, il faut avoir la justice qui fonctionne;

- il faut donner la possibilité de se développer à des investissements ukrainiens ou européens dans le climat économique stable

- il faut respecter les droits de l'homme

- il faut simplifier le régime de visas et permettre d'obtenir une double nationalité

- il faut augmenter les salaires aux profs et aux médecins (pour ne pas les contraindre de prendre de "dessous-de-table")

- Il faut un meilleur environnement pour les entrepreneurs"

 

 

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"[ndt: j'exige] la lustration des pouvoirs et mettre en prisons tous les corrumpus! Je veux travailler en Ukraine et non à Paris! Oleksandr"

 

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"Justice indépendante

Olivier"

 

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" Je veux qu'en Ukraine c'est le peuple qui soit au pouvoir, qu'il puisse vivre librement, tranquillement et dans le bonheur.

Je souhaite qu'en Ukraine, notre patrie, il n'y avait pas de clans de banditisme et qu'on puisse vivre librement et travailler sur notre terre natale.

Volodymyr"

reve013.jpg"08/12/2013 1) L'Ukraine a besoin des élections parlementaires avec les listes electrorales ouvertes

2) La déclaration des revenues et des biens des fonctionnaires

Olga"

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 23:20

Ce 8 décembre 2013, une manifestation dans la lignée des Euromaidans a rassemblé un millier de personnes à la place Stravinsky à Paris.

 

Perspectives Ukrainiennes a proposé aux gens sur la place de dire de quoi rêvent-ils, qu'est-ce qui les a poussé de venir manifester et que chacun d'entre eux aimerait voir changer en Ukraine.

 

Voici leurs réponses.

 

reve001.jpg

"J'aimerais qu'en Ukraine l'économie du marché devient la réalité, y compris pour les appels d'offres. Il faut que les meilleurs candidats gagnent les marchés publics et pas ceux qui sont de la famille ou de l'entourage des autorités. Cela permettrait à l'État d'épargner des énormes quantités d'argents et avoir à nos enfants les manuels sans erreurs.

Olga, Kyiv-Limay"

 

reve002

 

"Je rêve qu'en Ukraine on extermine la corruption et c'est très simple à faire: chaque fonctionnaire, lors de son embauche, doit signer un papier qu'il est d'accord de subir les provocations avec des tentatives de dessous de table pour lui et les membres de sa famille. Y. Loutsenko en a la recette.

Olexis, Kharkiv-Courbevoie"

 

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"Nos pouvoirs c’est un régime. La démocratie est morte le jour où Ioustchenko n'a pas remporté des élections. Les Ukrainiens sont forts, ils savent obtenir ce qu'ils veulent. Je suis convaincue, que les ukrainiens vont vivre dans le pays démocratique. Je crois que nos morts assassinés dans les forêts de Carpates, ceux qui luttaient pour leur idée et l'amour pour leur terre natale pourront être fiers de leurs enfants. Gloire à l'Ukraine! Gloire à la nation! Gloire aux Ukrainiens!"

 

reve004

 

"Je souhaiterais à l'Ukraine de se libère du poids principal de sa vie économique, culturelle et sociale - la Russie!!! Et les pouvoirs prorusses

Dmytro Trofymenko"

 

reve005

 

"Des standards européens de la justice en Ukraine!

Khrystyna"

 

  reve007

 

"Le niveau et des standards de la médecine [ndt: européens]"

 

la suite prochainement...

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 10:07

http://www.sho.kiev.ua/sites/default/files/imagecache/article_main_thumb_486x313/3shala1.jpgCet été, Sorj Chalandon a été invité en Ukraine à l'occasion de la sortie de son roman "Retour à Killybegs", traduit en ukrainien. Perspectives Ukrainiennes présente des extraits de son interview réalisée par Iryna Slavisnka et Oleg Chynkarenko pour le magazine CHO.


- La préface du roman évoque des parallèles entre les destins irlandais et ukrainiens . De quel ordre sont les ressemblances entre ces deux nations ?


Je ne fais aucun parallèle historique. Quand j'ai appris que le livre serait traduit en ukrainien,  je voulais savoir s'il y avait un socle commun, s'il y avait des choses communes à ces deux pays. Je trouve que la bataille de la langue, le combat pour la nation et la famine entretenue sont trois choses qui sont extrêmement rares dans les pays européens. Je ne savais pas que des parallèles historiques pouvaient exister. J'avais entendu parler de la famine en Ukraine. Mais j'ai trouvé intéressant  de dire aussi que ce livre n'est pas traduit en ukrainien pour rien. 


- Qui vous a parlé de la famine ?
Dans les années 1970, j'avais lu (pour la première fois), mais c’est très lointain, un texte sur la famine en Ukraine. Et je pensais à l'Irlande en le lisant. Donc, je connaissais la famine parce que je me suis intéressé non pas à toutes les famines mais aux famines entretenues, voulues, aux famines officielles ou aux famines qu’on laisse se développer pour écraser un peuple, pour l’annihiler. Cela m’avait intéressé quand j’ai travaillé sur l’Irlande, quand j’ai appris et quand j’ai étudié la famine en Ukraine. Mais je ne fais pas de parallèles historiques, il n’y en a pas.


L’Irlande a perdu sa bataille, mais ce n’est pas le cas de l’Ukraine. Pourquoi, à votre avis, est-ce important de préserver sa langue nationale ?

Une langue c’est fondamental. Je pense que la langue c’est l’épiderme d’une Nation. Le problème c’est que les Britanniques l’ont interdite de façon tellement violente, tellement brutale que les Irlandais à un moment ont fini par céder. Ils l’ont perdue, ils parlent l’anglais. Mais en même temps, la première langue que l’on apprend à l’école c’est l’irlandais. La messe par exemple est en irlandais. A la télévision, à la radio, il y a des émissions en irlandais. Cependant parler l’irlandais c’est un effort plus qu’une volonté. Mais le mouvement républicain irlandais fait en sorte que les Irlandais reconquièrent leur langue. Il faut noter qu’il n’y a plus que quelques petits coins d’Irlande comme Gaeltacht où l’on refuse de parler l’anglais. En même temps une vieille irlandaise m’a dit un jour « l’anglais pour moi c’est une prise de guerre ».


Est-ce que pour vous c’était important d’être traduit en Ukraine ? L’Ukraine n’est pourtant pas un marché important pour ce livre.
Je ne préoccupe pas de cette considération économique. Ce qui est important pour moi, c’est mon attachement à  l’Irlande, à son peuple, à son courage, à sa lutte.

Vous pouvez lire l’interview en son intégralité en ukrainien sur le site du magazine CHO ( ici )

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 09:53

benedictebanet.jpgAprès des études de gestion, de cinéma et de sociologie, Bénédicte Banet commence sa carrière journalistique à l'international en suivant la dislocation de l'URSS au début des années 90. En France, elle se spécialise dans les conflits sociaux et devient la première femme Journaliste Reporter Images à couvrir le Paris-Dakar. Free-lance, elle travaille comme Journaliste Reporter d’Image pour France Télévision, la RTS, la RTBF et les agences de presse CAPA et 17 JUIN Media… En 1998, elle crée la société de production InSitu pour assurer les tournages news et magazines des chaînes étrangères ainsi que la réalisation de films d'entreprise. Depuis 20 ans, Bénédicte assure également la formation des reporters au CFPJ Paris. Passionnée par le documentaire, elle réalise et produit des projets "coup de cœur" tel que Plumes en exil (ARTE) et Vanuatu, le peuple de feu (Canal+, National Geographic), Prix spécial du Jury au festival ethnographique Ekoptofilm de Bratislava.


En 2013, elle a finalisé son film « Holodomor, le génocide oublié ». Il sera projeté à Paris au cinéma Action Christine le 23 novembre 2013 à 10h.

- Quelle place ce documentaire occupe-t-il dans votre carrière ?


 Ce film est pour moi un défi. Le premier défi était d’amener le projet de documentaire à son aboutissement, cette étape est atteinte pour la commémoration du 80ème anniversaire du Holodomor. Le deuxième défi est celui de la diffusion en télévision ou en salle pour toucher le maximum de personnes.


Ce film est dédié à tous les survivants que j’ai rencontrés. Ils m’ont touchée par leur émotion, leur souffrance mais aussi leur combativité et leur dignité.


 - Votre démarche est-elle d'essence historique, mémorielle ou sociologique ?


J’ai voulu traiter ce film au-delà d'un film historique,  comme un film de société.  Archives historiques, analyses de spécialistes s’intercalent avec le ressenti des ukrainiens d’aujourd’hui, leur vie au quotidien. Car la survie pour tout ukrainien de la ville ou de la campagne qui ne soit pas liée à l’économie mafieuse, dépend des produits de la terre, tout comme dans les années 30.


Ce film est pour moi un devoir de mémoire. La réalité du monde géopolitique aujourd’hui (comme par exemple en Somalie, en Syrie) montre que l’utilisation de la famine comme outil politique et arme de guerre est malheureusement toujours d’actualité.


En tant que citoyen d’un pays démocratique on ne peut rester endormi dans notre confort et laisser le monde se déchirer. Nous sommes tous concernés par l’histoire des autres. Le totalitarisme, quelle que soit la forme qu’il prend, doit être combattu.

benedicte-banet-holo.jpg
- Que vous inspirent les crispations qui surgissent dès que se pose la question de la reconnaissance du Holodomor comme génocide ?


Au niveau politique, si les pays européens restent indifférents à cette période de l’histoire, on peut légitimement s’interroger sur l’influence des intérêts économiques dans les relations entre l’Europe et la Russie, en autre le gaz et le marché potentiel que représente la Russie. L’Europe ne veut pas « contrarier son ami russe » !


Edouard Herriot, lors de sa visite en 1932, a déjà eu cette attitude. Les intérêts économiques et politiques lui ont fermé les yeux, d’autant plus que Staline déjà devenu maître dans l’art de la manipulation, avait su mettre en scène une Ukraine heureuse et en pleine expansion économique.


Staline avait peur de perdre l’Ukraine comme il l’avait écrit à Kaganovitch dans sa lettre d’août 1932. Aujourd’hui, Poutine suit une politique internationale qui s’inspire de celle du régime soviétique quant à la mainmise qu’il veut continuer à avoir sur les anciennes républiques de l’URSS.


Pour lui, l’Ukraine représente un autre enjeu : un débouché sur la mer Noire.


Le peuple ukrainien dont lahttp://a142.idata.over-blog.com/596x842/2/03/17/22/Documents/affiche_film_holodomor_web.jpg culture a été brisée par le Holodomor et par la période de terreur des années trente a profondément été blessé dans son âme. Le refus aujourd’hui  de le reconnaître comme un génocide par de nombreux pays, dont la France, est une seconde souffrance.


Ces souffrances se perpétuent de génération en génération consciemment ou inconsciemment.


J’espère que ce film pourra contribuer à une reconnaissance du Holodomor comme génocide.
 

Propos recueillis par Frédéric du Hauvel

 


Le film « Holodomor, le génocide oublié » sera projeté


A Paris : au cinéma Action Christine le 23 novembre à 10h suivi d’un débat avec l’historien Etienne Thévenin.
 

 

A Angers le 1er décembre.


Le film est disponible pour toute personne désirant organiser une projection publique. Le DVD sera en vente dans les prochaines semaines.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:24

 

vkraina1.JPGLes cartes géographiques passionnent les géographes, les voyageurs et, depuis relativement peu de temps, les collectionneurs. Un site présentant une collection de cartes anciennes des territoires ukrainiens a été récemment lancé sous le nom de Vkraina.com. Il est consultable en ukrainien et en anglais. La version française n’est pour l’instant pas prévue, mais le site vaut le détour pour admirer le travail minutieux réalisé par des cartographes français sur la représentation des territoires de l’Ukraine actuelle. Parmi eux, le célèbre Guillaume Levasseur de Beauplan, qui a joué un rôle non négligeable pour l’Etat ukrainien.

 

Andriy Ossadchouk, collectionneur à l’origine du site, nous parle du trésor que constituent ses cartes.

 

Andriy collectionne les cartes de manière systématique depuis 5 ans. Les cartes de cette collection datent de Renaissance tardive jusqu’à la disparition de l’Etat cosaque, démantelé par Catherine II à la fin du XVIIIe siècle. Andriy a réalisé que la cartographie ancienne reste assez accessible et qu’avec quelques efforts on peut rapidement obtenir des résultats spectaculaires et constituer une belle collection thématique.

 

Selon lui, c’est grâce aux travaux  des cartographes français des XVIe-XVIIe siècle, et notamment Guillaume Beauplan, Nicolas et Guillaume Sansons, de Fer, La Rouge, que le nom « Ukraine », alors déclassé par la Moscovie-Russie, n’a pas disparu des cartes du monde. Ce sont eux qui ont fixé ce nom pour le territoire situé entre les Carpates et la Moscovie sur les cartes européennes et ont diffusé cette connaissance à travers le monde occidental.

 

Andriy Ossadchouk compare Guillaume Levasseur de Beauplan pour l’Ukraine à Christophe Colomb pour l’Amérique : il l’a fait découvrir au monde occidental. C’est ensuite Nicolas Sansons qui a assuré la diffusion des renseignements fournis par Beauplan, en les reprenant et les rééditant.

 

« A une certaine époque la cartographie était une affaire d’Etat et était jalousement surveillée. Le nom « Ukraine » ne faisait pas fantasmer, ni à Varsovie ni à Moscou. Il représentait un grand territoire à part, séparé de la Pologne et de la Moscovie. Cela incitait toujours les deux capitales à éviter son utilisation par tous les moyens jusque dans les années 1920. Paradoxalement, ce sont les Soviétiques qui ont réintroduit le nom « Ukraine » sur la scène inte

 

rnationale. Malheureusement, le peuple ukrainien l’a payé très cher » - explique Andriy Ossadchouk.

 

carte-d-Ukraine-1720---telle-que-Voltaire-la-connaissait.jpg

Une pièce maîtresse manque pour l’instant à la collection : l’édition originale de la carte de Guillaume Levasseur de Beauplan, éditée en 1660 à Rouen. En effet, le travail de Beauplan, extrêmement intéressant, a failli ne jamais être édité, en raison de difficultés de financement. Sa carte n’a paru qu’en édition originale très limitée même pour cette époque. Néanmoins, des éditions plus tardives de cette carte sont visibles sur le site Vkraina.com.

 

Par ailleurs, la carte de Beauplan est la première carte aussi précise d’un pays européen. Notons que ni l’Italie, ni la France, ni aucune autre région européenne ne possédait de carte de ce format et avec de tels détails.

 

Même après tous les efforts des cartographes des siècles précédents, l’Ukraine reste souvent une tache blanche entre la Pologne et la Russie pour les Européens.

 

Que faudrait-il faire pour que ce blanc se remplisse de couleurs et de traits ? Selon Andriy Ossadchouk, « pour cela tout habitant entre Lviv et Louhansk doit effectuer  un travail sur lui-même, et prendre conscience de son identité. Tant que tous les habitants de l’Ukraine ne comprendront pas qu’ils sont les citoyens d’un grand pays avec une grande histoire,  le trou restera. Pourtant, même en Europe, peu de pays ont une histoire aussi riche que celle de l’Ukraine.».

 

Je comparerais l’Ukraine à Apple après le premier départ de Steeve Jobs : une belle histoire sur le déclin, qui a pourtant un énorme potentiel à développer. Tout dépend de nous-mêmes. – dit-il.

 

Par Olga Gerasymenko

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 15:04

 

Cyril_Horiszny.JPGQuel chemin vous a conduit pour revenir en Ukraine ?

Je suis venu pour la première fois en Ukraine en 1991. Agé alors de 13 ans, je ne comprenais pas l’importance de ce voyage en Galicie, sur la trace de nos racines familiales, à un moment historique… juste après l’indépendance de l’Ukraine. Mon réel intérêt pour l’Ukraine est né à la mort de mon grand père en 1998. Je réalisais qu’enfant, je n’avais pas porté suffisamment d’attention à ses propos passionnés sur le pays qu’il aimait plus que tout, malgré tout le respect qu’il avait pour la France, son pays d’accueil. Ce fut un déclic, je ressentais plus que jamais le besoin d’en savoir d’avantage sur le pays de mes grand-parents, sur son histoire, son présent. Encouragé par mes parents, mon intérêt pour notre pays d’origine n’a cessé de grandir. A la mort du célèbre dissident ukrainien Vyacheslav Chornovil en 1999, mon attention s’est portée en particulier sur le combat pour la liberté des dissidents ukrainiens des années 1960, qui allaient devenir le sujet de mon D.E.A d’histoire contemporaine à la Sorbonne. L’occasion de faire des rencontres importantes pour la suite de mon engagement, à commencer par les anciens dissidents Leonid Pliuchch et Nadia Svitlychna. Lorsque j’ai participé a des cours d’été à Harvard en 2001, j’ai fait la connaissance de l’historien ukrainien Yaroslav Hrytsak, qui m’a proposé d’enseigner le français à l’université catholique de Lviv un an plus tard. Sans le savoir, j’allais m’installer pour un moment en Ukraine.

 

Depuis quand êtes-vous installé en Ukraine et y êtes-vous trouvé ?

Lorsque j’ai enseigné le francais pendant un semestre, cela m’a permis de travailler tout en poursuivant mes recherches de doctorat sur les dissidents et en photographiant l’Ukraine. Peu de temps après, un critique d’art kiévien m’a proposé d’exposer pour la première fois mes photos à l’Institut français de Kiev, ce qui m’a permis de faire connaissance du personnel de l’ambassade de France. Quelques mois plus tard, le poste de directeur du Centre francais de Lviv se libérait, je me trouvais au bon endroit au bon moment. A partir de 2003 je devenais diplomate français et m’installais pour deux ans à Lviv, tout en continuant de photographier et d’exposer mon travail, à la galerie parisienne du Pont-Neuf entre autres. A la fin de mon contrat, j’avais vécu en Ukraine des moments d’une rare intensité, à commencer par la Révolution orange. Je décidais alors de rester dans ce pays, d’assister et de témoigner comme photojournaliste de son évolution et de sa construction, malgré des moments de doute concernant mon avenir incertain. Mon travail a continué d’être exposé dans différents pays, et a commencé a être publié par la presse internationale. En parallèle, j’ai créé il y a deux ans une maison d’édition, « Leopol », pour essayé de partager une vision encore plus large de l’Ukraine, à l’aide de différents auteurs. Son but est de voyager à travers les époques pour mettre en valeur le patrimoine culturel de Galicie dans un premier temps et d’Ukraine plus généralement. 

Par conséquent, je me sens bien en Ukraine, où il y a tellement à faire découvrir, où de nombreuses pages de l’histoire restent à écrire. Et puis, j’ai trouvé ici une profondeur spirituelle, certainement liée aux moments d’adversité qu’a connu et que continue de connaitre le peuple ukrainien. Enfin, j’aime ma ville d’adoption, Lviv, qui a été relativement épargnée par les bombardements pendant la guerre. Aujourd’hui il y fait bon vivre, l’Union européenne est à moins de 100 km et la ville nourrit de grandes ambitions culturelles. En matière de paysages, je suis gâté par une belle diversité entre les Carpates et la mer Noire.

 

GalerieDufois.JPG

Vous étiez un des co-fondateurs et journaliste de « Katchka », ce « canard » francophone qui parlait de l’Ukraine. Quels souvenirs vous en gardez ? Est-il prévu de mettre votre archive en ligne ?

« Katchka, le canard ukrainien » était à la base le journal de l'association des Etudiants ukrainiens en France que nous avons réanimée à partir de 2000, à l’aide d’un étudiant de Volhynie en particulier, venu s’installer à Paris, Volodymyr Poselsky. Notre but était avant tout de rapprocher les étudiants français d’origine ukrainienne des étudiants ukrainiens venus étudier en France afin de construire ensemble une vie associative. Notre activité s’est rapidement developpée et diversifiée, hormis les soirées à la cité universitaire de Paris, notre manifestation à Strasbourg contre l’exclusion de l’Ukraine du Conseil de l’Europe et d’autres actions... nous avons lancé notre propre journal en 2001 avec un autre compagnon de route, Sviatoslav Mazuryk. Cette initiative coïncidait avec l’assasinat en Ukraine du journaliste d’opposition Guéorgui Gongadze. Nous avons ressenti un besoin urgent d’informer en français sur l’actualité en Ukraine, comme sur son histoire. Nous visions un public francophone avec ou sans origines ukrainiennes, la sauce a pris, nous avons publié une vingtaine de numéros en préservant une précieuse indépendance et une liberté de ton, grâce au soutien de plusieurs centaines d’abonnés. 

L’appétit venant en mangeant, au fil des mois, les pages se sont multipliées, tout comme le nombre d’auteurs, parmi lesquels le politologue Mykola Ryabchouk, les historiens Arkady Joukovsky et Jean-Louis Panné, la journaliste Alla Lazareva, le tout agrémenté des caricatures mordantes de Boian Mazuryk. Avec un tirage d’environ 1500 exemplaires par numéro, Katchka était également distribué dans les Centres francais d’Ukraine, dans les bibliothèques, et nous collaborions avec la revue politique et culturelle de Lviv « Ji ». La Révolution orange a sonné la fin du régime autoritaire du président Koutchma, nous n’avions plus la même motivation, nos vies familiales et professionnelles ne nous permettaient plus de consacrer nos week-ends à produire un journal bénévolement. L’argent des abonnements a suffi à financer l’impression du dernier numéro de 16 pages en couleur. Ce fut une très belle aventure, qui aura duré 3 ans. En principe les archives de Katchka seront bientôt sur le site web de Sviatoslav Mazuryk en cours de construction.

 

Depuis ce mois d’avril vous présentez votre exposition photo « Les Ukrainiens : entre Est et Ouest » à Lviv. Que voulez-vous dire par votre exposition ? 

Cette exposition présente à travers une série de portraits la société ukrainienne. Cette vision est évidemment personelle, son but est avant tout de susciter une réflexion sur l’identité d’un peuple plus de 20 ans après son indépendance, mais également de rappeler modestement que les personnages de ces photos sont en principe tous égaux en droits et citoyens d’une jeune nation en construction. Une partie de ces photos a été exposée en 2010 à la Galerie Gilbert Dufois à Senlis, à l’initiative du comité de jumelage Senlis-Petchersk, puis au centre d’art «Soviart» à Kiev, à Wroclaw et à l’Alliance française de Lviv. Lorsque la responsable artistique d’un très bel espace à Lviv - la galerie-restaurant « Hrouchevsky » - m’a proposé de compléter et d’exposer ce projet, j’ai été ravi de relever de nouveau un sérieux défi, à savoir montrer les Ukrainiens aux Ukrainiens. 

 

Pourquoi à votre avis l’Ukraine continue à demeurer une inconnue en France ?

Un peu plus de 20 ans se sont ecoulés depuis l’indépendance de l’Ukraine. C’est beaucoup et peu à la fois pour un pays qui a été si longtemps associé à la Russie ou à la Pologne dans l’imaginaire collectif français. En France, l’intoxication fut d’autant plus efficace quand on sait les rapports etroits qu’on entretenus nombre d’intellectuels avec Moscou. 

Cela relève également je pense du niveau culturel des médias qui, aujourd’hui, pour faire recette lorsqu’ils parlent de l’Ukraine doivent dans la majorité des cas traiter de sujets sensationnels comme les filles de Femen, les mères porteuses, les néo-nazis ou Tchernobyl, proposant ainsi une vision réductrice de ce pays. Seule la chaine « Arte » à ma connaissance consacre de temps en temps un reportage culturel sur l’Ukraine, ce qui est une maigre consolation.

Une autre explication peut être liée à la culture du peuple français qui malgré la distance à plus de repères par rapport à la culture africaine entre autres. Les Allemands sont plus réceptifs à la littérature ukrainienne contemporaine par exemple ou a certaines musiques regionales d’Ukraine. 

Mais ce ne serait pas juste de jeter la pierre aux Francais uniquement en les accusant d’ignorance ou de paresse intellectuelle. Aujourd’hui, c’est aux Ukrainiens avant tout de faire la promotion de leur pays et de leur culture. Or, il me semble que les représentants de l’Etat ukrainien indépendant n’ont jamais brillé par leur dynasmisme dans ce domaine et récupèrent le plus souvent à leur compte des initiatives culturelles ici et là. Je n’ai pas l’impression qu’une politique culturelle forte soit parmi les priorités des dirigeants ukrainiens, et ce pays abrite des trésors qui ne sont pas toujours estimés à leur juste valeur par les autorités du pays. Si les sculptures de Pinzel ont été exposées au Louvres, c’est surtout grâce au travail du défunt directeur de la Galerie des Arts à Lviv, Borys Woznetsky, et de l’intérêt du Louvres. Il aura fallu attendre cette exposition pour que les autorités de la ville de Lviv débloquent enfin un budget pour réparer le toit du musée qui abrite les oeuvres de Pinzel, quasi inconnues du grand public ukrainien avant l’exposition au Louvres. 

 

Que faut-il pour changer la situation ?

Aujourd’hui, l’Ukraine n’est plus vraiment inconnue en France grâce à la Révolution orange hyper médiatisée qui a marqué les esprits malgré les désillusions qui ont suivi pour les Ukrainiens. D’après moi, l’Ukraine devient intéressante pour le grand public lorsqu’elle met en valeur ses couleurs locales à travers des thèmes universels. Gogol a popularisé les Cosaques et leur combat pour la liberté, tout comme Paradzhanov a rendu célèbre une histoire d’amour houtsoule. Le robin des bois de Huliaipole Nestor Makhno ne fascine pas que les anarchistes français. Quand aux romans de Youry Andruxovych ou André Khourkov, leur contenu est à la fois subtil et exotique pour le public européen. Tout dépend donc de la façon dont est presentée l’image de l’Ukraine. Elle peut attirer l’attention à condition de surprendre à travers une approche innovante et séduisante aux yeux d’un public non-initié qui cherche à voyager. Cela doit passer par la création contemporaine ukrainienne: chants, livres, arts visuels, theatre (dans la mesure du possible), mais aussi par l’histoire de l’Ukraine. Les expositions des sculptures de Pinzel au Louvres ou de l’or des Scythes au Grand Palais ont remporté un grand succès. A mon avis, des génies comme Ivan Franko n’ont pas à rougir devant des monstres sacrés de la littérature française comme Zola. Quand aux chants litturgiques, ils sont tout simplement envoutants.

Mais une fois de plus, tout dépend de la faculté des Ukrainiens de mettre en valeur et de promouvoir leur patrimoine culturel... un processus en marche, à en juger par la présence d’écrivains ukrainiens aux prestigieux salons du livre de Paris ou de Leipzig ces dernières années, par les concerts du groupe ethno Dakha Brakha à Paris et a Metz, ou encore par la pièce de théatre de Vladimir Troitskyi «Viï» qui puise volontiers dans le folklore ukrainien à partir d’une nouvelle de Gogol.

Enfin, une meilleure connaissance de l’Ukraine en France passe tout simplement par la visite du pays. Aujourd’hui, l’Ukraine devient de plus en plus touristique et accessible, les conditions d’accueil dans les grandes villes s’améliorent considérablement, notamment depuis l’Euro de foot en 2012. Or, d’après un célèbre proverbe ukrainien, « mieux vaut voir une fois plutot que d’entendre cent fois » ! Dans l’idéal, les jumelages entre établissements scolaires des deux pays sont un excellent moyen pour les jeunes Français de découvrir l’Ukraine. D’ailleurs, je me permets de lancer un appel, pour signaler que le collège-lycée français n  37 de Lviv cherche activement à développer des échanges avec un établissement français.

 

Vous préférez qu’on parle de vous comme d’un Français d’origine ukrainienne ou un Ukrainien d’origine française ?

Je suis Français d’origine ukrainienne. A vrai dire, j’ai apprivoisé depuis longtemps l’idée d’avoir une double identité, mon coeur étant aussi bien français qu’ukrainien. Cela dit, l’Ukraine me manque d’avantage quand je suis en France, que la France, quand je suis en Ukraine. J’entretiens une relation différente avec ces deux pays. J’ai passé 25 ans en France, pendant lesquels ma vision de l’Ukraine était assez romantique. Je me sentais Français et Ukrainien à la fois, sans mesurer à quel point j’étais loin des réalités de l’Ukraine d’aujourd’hui. Après 9 ans en Ukraine, je me sens Ukrainien lorsque je reviens régulièrement en France. Cela dit, en Ukraine, je me sens Français. Autrement dit, mon identité est assez floue. Mais lorsqu’une équipe ukrainienne de footbal joue contre une équipe française, alors je soutiens sans hésiter l’Ukraine. C’est peut-être un signe. 

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Quels sont les projets en cours – en édition, en photographie ? Pensez-vous vous essayer à un nouveau métier ?

Actuellement, nous préparons entre autres la publication d’un livre sur l’histoire multiculturelle de Lviv avec mes photos et le texte de l’historien Yaroslav Hrytsak; d’un livre photo sur les Carpates ukrainiennes dans les annees 1920-30; et d’une bande dessinée qui sera l’adaptation d’un roman d’Ivan Franko. Mon activite photographique s’oriente surtout vers des sujets de fonds liés à des thèmes sociaux, historiques, ethniques, comme mes projets à long terme : « Houtsouly – Peuple des Carpates » que j’expose depuis 2007, « Les Ukrainiens – Entre Est et Ouest », ou encore l’histoire des Juifs de Galicie. Mes activités en tant que photojournaliste et éditeur se complètent bien. Elles sont toutes deux orientées vers l’histoire, l’image et les mots. Alors je n’ai pas l’intention de m’essayé a un nouveau métier vu que je n’en suis qu’à mes debuts j’espère. Et puis j’ai déjà été violoniste dans le cabaret russe de Paris « Raspoutine » et diplomate français, alors il etait temps que j’opte pour un minimum de stabilité !

Pour plus d’information :

www.kyrylo.com

www.leopol.net

Propos recueillis par Olga Gerasymenko

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